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Fake it, until you make it!




Dans cette injonction anglo-saxonne que j’affectionne particulièrement, il y a comme un champ des possibles que l’on pourrait s’autoriser.


Comme si la recette pour atteindre ce que l’on veut, ou dont on rêve reposerait sur ce jeu de rôle vous donnant accès à tout ce qui aurait pu être impossible si vous ne jouez pas ce statut envieux ou ce rôle inaccessible. Et pourtant s’autoriser à dépasser son propre rôle (celui également qui a été façonné par la société et ses parents depuis la tendre enfance) ouvrirait un espace de créativité et probablement vous donnerez un pouvoir inattendu.


Alors bien évidemment, il serait difficile voire dangereux et totalement illégal de se proclamer médecin à tout vent sans en avoir aucune compétence mais se mettre dans la peau au préalable de celui ou de celle que l’on souhaite devenir dans le futur semble déjà opérer par miracle un changement subtil dans sa chimie interne et ouvrir une nouvelle porte dans son inconscient qui vous donne le droit… le droit de rêver, de jouer, d’être et de devenir.


Les enfants en coaching sont une source d’inspiration inépuisable. Mon mentor me répète souvent que le but du coaching est de se reconnecter à soi à l’âge de 4,5 ans. Et à cet âge, on imite, on reprend les mimiques et les phrasés des uns et des autres, on s’autorise à tout essayer, à tout copier et à apprécier l’effet que cela procure. Deux exemples, avez-vous déjà vu un enfant prendre un téléphone et avoir une conversation très sérieuse et faire des mouvements de bras comme pour expliquer un concept tout nouveau ? Ou encore une petite fille d’expat’ découvrant une nouvelle langue et jouant dans cette nouvelle langue sans même la connaître ou la comprendre mais reprenant la musique et le phrasé ? Inspirons-nous de ces jeux de rôle pour laisser parler son énergie intérieure et également personnifier, rendre réel et finalement « être » ce que l’on souhaite vraiment. 80 % du chemin est déjà parcouru lorsque l’on joue ce nouveau rôle, on parle comme si, on se comporte comme si et on pense comme si. Que reste -t-il donc pour atteindre l’ultime objectif ?


C’est très probablement perçu pour un adulte comme un acte difficile hors de sa zone de confort mais si c’était aussi simple qu’un jeu d’enfant, comment vous sentiriez-vous ? Parleriez-vous différemment ? Seriez-vous habillé autrement ? Qui côtoieriez-vous ? Et enfin qu’est-ce que vous réaliseriez ? Comment seraient organisées vos journées ?

Et si je vous passais un coup de fil dans quelques années et que ce rôle était maintenant totalement assumé, qu’est ce que vous me diriez ? Et qu’est-ce que vous auriez réalisé jusqu’à présent ? où seriez-vous ?


Racontez-moi !



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