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Savoir écouter son intuition !




L’intuition qui vient du latin intuitere renvoie au sens de la vue, vision spontanée d’une réalité. Elle est en chacun de nous, cette petite voix intérieure, cette illumination qui vient du cœur et envoie un message furtif au cerveau, il y a un pincement, un petit choc, un sentiment de confort ou d’inconfort qui fonctionne comme une alerte instantanée et vous fait penser : « je ne me sens pas en sécurité dans cet endroit » ou « quand je pense à ce choix, j’ai du mal à déglutir et le souffle court ».


L’intuition est définie comme une forme de connaissance immédiate qui ne recourt pas au raisonnement. Le cœur, le corps envoient un signal, un sentiment, à nous de savoir l’écouter ou tout du moins l’entendre et analyser si cela peut rationnellement nous servir.

Un exemple concret. Quand on est face à un choix, un dilemme et que l’on pose le pour et le contre, que l’on réfléchit aux conséquences d’un choix, on peut avoir l’impression de se faire des nœuds au cerveau, de laisser la peur nous paralyser, les idées s’emmêler. Mais si l’on se détache consciemment de ses 5 sens qui fondent les perceptions du monde qui nous entoure, et qu’honnêtement, si la peur n’avait pas d’emprise si l’argent et le temps n’étaient pas un problème, qu’est-ce qu’on choisirait instinctivement ?


Vous connaissez tous le jeu de la pièce: pile option 1, face option 2. Le miracle opère dés le résultat apparaissant sur la pièce. Si l’option 1 est la préférence instinctive de la personne on voit systématiquement un sourire sur le visage (comme si l’intuition disais Ah je le savais !) en revanche si on tombe sur l’option 2 qui n’a pas la préférence intuitive alors on voit une ombre de tristesse sur le visage passée très subtilement. Alors qu’est ce que vous ressentez, le sort a décidé ! Joie, peine, inquiétude. Nommer ces sentiments qui en découlent permet de rationaliser justement ce choix et au-delà, mettre des mots sur ce que l’on souhaite au plus profond de soi.


Faut-il toujours se fier à cette intuition ? Elle peut s’avérer utile et parfois servir de compas pour avancer dans nos choix de vie les plus importants mais il ne s’agit pas automatiquement d’agir en son sens dans l’urgence. Certes en faire fi créerait une lutte contre une part de soi, une part du réel qui est refusée, niée et rejetée.

Certaines personnes, ont besoin de rationaliser, penser, analyser et repenser encore leurs choix, valider leurs idées par des études ou les tester auprès des autres, prendre son temps.


Dans nos sociétés modernes, nous apprenons dès le plus jeune âge cet aspect du monde conscient, intellectuel, souvent au détriment de la part spirituelle, celle qui pense de l’intérieur et non d’un monde tourné vers l’extérieur. Il se peut que l’on se dise mon intuition irait vers ce choix là, mais mon cerveau lui qui a l’habitude d’analyser calcule les conséquences, évalue les perspectives et les options, parfois envoie un message de peur ou d’inquiétude ou encore demande de tout peser, avoir une vision globale, attendre, réfléchir.


L’intuition est l’essence de vos actions avant de les rationaliser et de planifier ou encore de leur donner un sens. Passer à côté et la dénigrer, c’est s’amputer de sa propre richesse intérieure. Montesquieu dans l’Esprit des lois disait « un homme d’esprit sent ce que d’autres ne font que savoir ». L’intuition est pour Henri Bergson la parfaite synthèse de son intelligence et de son instinct.

Einstein de son côté indiquait : « Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »


Et vous qu’en pensez-vous ?

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